La ménopause est l'arrêt définitif des cycles menstruels à la suite de l'épuisement des follicules dans les ovaires. Ces derniers cessent de fabriquer des hormones et les femmes perdent leur capacité à tomber enceintes.
Ils concernent 75% des femmes et incluent bouffées de chaleur, sueurs nocturnes et troubles du sommeil.
Après un an d’absence de règles, on parle de post-ménopause et cela dure les années restantes de la vie d'une femme.
Outre les symptômes vasomoteurs, de nombreux autres symptômes psychologiques et physiques se manifestent à la ménopause.
La ménopause représente un état hormonal déficient en œstrogènes avec des problèmes de santé généraux associés à une réduction spectaculaire de la santé de la peau. L’impact du déclin en œstrogène sur le vieillissement cutané a fait l’objet de nombreuses études. Cet état affecte négativement les mécanismes cellulaires et l’équilibre cutané, ainsi que d'autres fonctions biologiques importantes. Les changements cutanés comprennent une diminution de la fonction des fibroblastes, de la vascularisation, de la production de sébum, d'élastine et d’acide hyaluronique mais aussi une perte de collagène (diminution de la production et augmentation de la dégradation).
Ces modifications entraînent divers signes cliniques tels que :
sécheresse,
démangeaisons,
amincissement de la peau,
rides,
perte de fermeté et d’hydratation,
mauvaise cicatrisation des plaies
diminution de l’apport en nutriments essentiels.
Il est clairement établi que l'amincissement de la peau due à la perte de collagène est plus prononcée chez les femmes ménopausées avec une réduction annuelle de l'épaisseur de 1,1 %. Au début de la ménopause, les niveaux de collagène cutané diminuent assez rapidement d'environ 30 % au cours des 5 premières années, suivie d'une baisse supplémentaire de 2 % par an pendant les 15 années suivantes.
Les symptômes cutanés de la ménopause reçoivent souvent moins d'attention malgré un effet négatif significatif sur la qualité de vie.
Dans une enquête de 2018 auprès de 1 287 Françaises, 72% déclarent avoir remarqué des changements sur leur peau à la périménopause/ménopause, tandis que 50% estiment avoir été insuffisamment informées sur ces symptômes, soulignant la nécessité d'éduquer les femmes et les professionnels de santé sur l'impact de la ménopause sur la peau.
Les signes visibles de sécheresse, de rides et de relâchement, en particulier sur le visage, contribuent à une perception plus importante du vieillissement et une diminution de l'attractivité. De plus, une femme est fréquemment jugée, en particulier dans les sociétés occidentales, par la qualité de sa peau et de ses cheveux qui sont tous deux considérés comme reflétant la santé et le bien-être, et peuvent causer un lourd fardeau psychologique.
Le surpoids et l'obésité sont des facteurs de risque bien établis pour les maladies cardiovasculaires.
Les femmes sont particulièrement sujettes à l'obésité pendant les étapes de la vie reproductive comme la grossesse et la ménopause. La prise de poids est un symptôme de la ménopause qui concerne 60 à 70 % des femmes. En moyenne, les femmes prennent environ 0.68 Kg par an au cours de la période d'âge mûr (50 à 60 ans), indépendamment de leur taille ou de leur type ethnique. L'âge est fortement associé à la perte de masse musculaire, de sorte qu'après l'âge de 30 ans, la masse musculaire diminue de 3 % à 8 %.
La périménopause est marquée par une redistribution de la graisse sous-cutanée vers la graisse abdominale. La réduction des œstrogènes entraîne une diminution de la masse corporelle maigre et une augmentation de la masse grasse. En post-ménopause, la composition corporelle se stabilise. En moyenne, la graisse viscérale passe de 5 à 8 % de la graisse corporelle totale à l'état préménopausique à 15 à 20 % de la graisse corporelle totale à l'état postménopausique. Grâce à divers mécanismes biomoléculaires, le tissu adipeux viscéral est le plus fortement associé à un risque cardiométabolique accru chez les femmes obèses par rapport aux autres graisses corporelles.
L'obésité de la quarantaine est fréquemment associée à l'âge au moment des dernières menstruations. L'apparition précoce de la ménopause est associée à une augmentation de l'indice de masse corporelle (IMC), du tour de taille, du tissu adipeux viscéral et sous-cutané.
Des facteurs comportementaux tels que les habitudes de sommeil, la consommation d’alcool ou de tabac et les niveaux d'activité physique peuvent également affecter les changements de poids et le risque ultérieur de maladies cardiovasculaires chez les femmes ménopausées.
Les femmes en ménopause recherchent des traitements cosmétiques et médicaux pour la santé de leur peau afin d'améliorer leur perception de soi et de ralentir le vieillissement cutané en particulier dans les zones exposées (visage, cou et mains).
Les soins endermologie visage peuvent venir en complément de ces traitements en agissant directement sur les fibroblastes pour les aider à produire plus de collagène, d’élastine et d’acide hyaluronique.
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La stimulation effectuée avec les têtes de traitement du nouveau Cellu M6® permettra également de relancer la vascularisation afin d’aider l’apport de nutriments essentiels.
Les femmes en ménopause recherchent également à perdre du poids et à remodeler ce corps en plein bouleversement. Les soins endermologie corps peuvent être proposés en complément d’une prise en charge visant une perte de poids.
Ils peuvent être utilisés dès la périménopause pour limiter la surcharge de graisse qui s’installe au niveau sous cutané en diminuant la circonférence des cuisses et du ventre.
Ils ont un effet sur les adipocytes en les rendant plus aptes à déstocker les graisses via une action sur les récepteurs béta qui stimulent la lipolyse de 70%.
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Une bonne hygiène de vie est aussi indispensable pour garantir des résultats sur le long terme.
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Sources :
Lephart ED, Naftolin F. Menopause and the Skin: Old Favorites and New Innovations in Cosmeceuticals for Estrogen-Deficient Skin. Dermatol Ther (Heidelb). 2021 Feb;11(1):53-69.
Zouboulis CC et al. Skin, hair and beyond: the impact of menopause. Climacteric. 2022 Oct;25(5):434-442.
Kodoth V et al. Adverse Changes in Body Composition During the Menopausal Transition and Relation to Cardiovascular Risk: A Contemporary Review. Womens Health Rep (New Rochelle). 2022 Jun 13;3(1):573-581.