Selon l’Institut Global du Bien-être (Glowal Wellness Institute ou GWI), le bien-être est défini comme la poursuite volontaire d’activités, de choix et de modes de vie qui mènent à un bon état de santé général. Les environnements dans lesquels nous vivons, travaillons et voyageons sont des déterminants de notre bien-être mais qui sont largement sous-estimés.
Face à un allongement de l’espérance de vie, à l’augmentation des maladies chroniques, au stress et au malheur, il est important de recentrer notre attention sur ce qui nous fait du bien.
L’économie du bien-être englobe des industries qui permettent aux consommateurs d’intégrer les activités de bien-être dans leur vie quotidienne. Le GWI comptabilise 10 secteurs autour du bien-être :
Les dépenses du bien-être sont estimées à 4.2 milliards de milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 6.4% par an entre 2015 et 2017.
SELON UN SONDAGE IPSOS DE 2015, LE BIEN-ÊTRE EST UN ÉTAT DIFFICILE À ATTEINDRE POUR LES FRANÇAIS :
Un sondage IFOP de 2017 révèle une réelle disparité entre les hommes et les femmes puisque ces dernières semblent se sentir globalement moins bien : en effet, elles citent de façon plus significative leur état de fatigue (70% vs 55% des hommes), de stress (48% vs 35%) ou d’anxiété (45% vs 35%) et se déclarent également moins détendues (26% vs 41%).
Le baromètre Viavoice – BloooomUp nous dévoile sur RTL en juin 2019 une étude où 71% des Français déclarent « chercher la voie » pour se sentir mieux, pour parvenir à cette sensation de bien-être. L’idée consistant à « prendre son temps » est citée en deuxième position par 39% des sondés. Pour une frange de la population, le niveau de vie ne constitue pas la condition sine qua non pour approcher la sensation de plénitude.
Un sondage BVA de 2018 montre qu’une majorité des Français ne pratique pas d’activités douces telles que la relaxation. Ils considèrent que ces activités ne contribuent pas forcément à améliorer leur bien-être et celui de leur famille au quotidien.
Pourtant….
Les activités de relaxation sont très populaires en Asie, en Australie et aux USA pour améliorer le bien-être. Parmi les nombreuses activités, le massage a démontré de multiples effets positifs. Il est une méthode de relaxation et de bien-être validée par la science, avec des milliers d’articles publiés dans la presse scientifique.
En 2006, une étude australienne a montré que la massothérapie est un outil bénéfique pour la santé des infirmières, car elle peut réduire leur niveau de stress psychologique.
Une étude anglaise de 2017 a montré que les massages améliorent le bien-être physique, émotionnel et mental grâce à un sommeil amélioré, à la relaxation, au soulagement du stress et des tensions musculaires.
Une étude américaine de 2016 a montré que parmi d’autres techniques de relaxation, le massage a aidé à réduire le stress et l’anxiété, à améliorer l’humeur, la santé globale et la qualité de vie de patients en centre de cancérologie.
Une enquête américaine de 2017 a montré qu’environ 7% (15,4 millions) des adultes américains ont utilisé la massothérapie principalement pour la prévention générale des maladies, le bien-être ou contre les douleurs musculo-squelettiques. La majorité des répondants ont signalé des résultats positifs du massage sur des problèmes de santé spécifiques et sur le bien-être général.
En 2018 une étude suisse-canadienne a montré que le massage manuel pouvait avoir des effets bénéfiques sur le stress et l’agitation chez les patients hospitalisés atteints de démence.
Sans oublier les études concernant les effets positifs du massage sur les déficits d’attention, l’insomnie, la douleur, l’immunité…identifiés dans une revue de la littérature scientifique de 2016.
Mais la main a ses limites : certaines zones restent difficiles d’accès. Le patient ou le praticien peuvent ressentir de la douleur, et le geste peut être irrégulier et la fatigue peut rapidement s’installer chez le praticien. endermologie® est une technique de massage ultra sophistiquée avec une multitude de réglages possibles. Elle a d’ailleurs été initialement conçue pour reproduire mécaniquement le palper-rouler et le pincé Jacquet manuels. Selon un rapport d’étude interne, une diminution significative de la fréquence cardiaque a été observée après 12 séances de soins endermologie®, ce qui est en faveur d’un effet relaxant. |
La couverture médiatique sur le coronavirus a été très anxiogène et elle a participé à l’affolement de chacun. Le coronavirus ne tue (presque) que les personnes déjà fragiles… Il faut cesser de vivre dans la peur… C’est sans doute ce qu’il y a de pire pour la santé.
Une étude américaine publiée dans Lancet en 2020 souligne les effets du confinement : « la durée de confinement elle-même est un facteur de stress : une durée supérieure à 10 jours est prédictive de symptômes de stress post-traumatique, de comportements d’évitement et de colère. Le stress ne s’arrête pas après la fin du confinement. »
Sur le site du plus grand hôpital d’enseignement en santé mentale au Canada (CAMH), la relaxation fait partie des recommandations pour faire face au stress et à l’anxiété. Cela comprend toute activité que nous trouvons agréable et relaxante.
Selon Enguerrand du Roscoat, responsable de l’unité santé mentale, direction de la prévention et de la promotion de la santé à Santé publique France :
«…La santé mentale, en particulier les troubles anxieux, sont identifiés dans les publications internationales comme un risque majeur lié à la situation épidémique (peur de la maladie pour soi et son entourage) et aux conditions de vie en période de confinement (promiscuité, isolement social, perte de salaire, frustration…).
Il est ainsi prioritaire de maintenir un niveau minimal de bien-être et de prévenir à court terme le développement de troubles au sein de la population afin de limiter la sollicitation du système de santé et en particulier des hôpitaux et des urgences par l’afflux des personnes présentant des symptômes d’anxiété ou de stress aigus… »
En clair, le confinement et le contexte actuel peuvent provoquer de nombreux symptômes dont l’anxiété, la fatigue émotionnelle, l’insomnie, la colère, le stress,… Avec des effets négatifs sur la concentration, la perte de motivation pour travailler, les maladies liées au stress, etc. et cela modifie l’immunité.