Lorsque la douleur est présente, il est classique de vouloir éviter tout contact physique. Mais un massage délivré par un masseur-kinésithérapeute formé peut s’avérer un excellent moyen non médicamenteux de soulager les douleurs, d’améliorer la circulation ou l’aspect des cicatrices, mais également de limiter le stress. Tous ces effets bénéfiques sont essentiels car ils participent à briser le cycle vicieux lié à la douleur et permettent ainsi de réduire la sédentarité. Les masseurs-kinésithérapeutes jouent ici un rôle clé.
Il existe de nombreuses études détaillant les effets du massage sur le bien-être physique et mental. Il est pratiqué depuis l’Antiquité et est documenté depuis Hippocrate qui le recommandait dans les affections articulaires.
Plus récemment les études se sont intéressées aux résultats obtenus sur l’inflammation et la tension musculaire(1) ou encore sur la réduction du stress(2). Les résultats sont probants et démontrent que l’usage du massage pourrait être étendu pour booster les défenses immunitaires et plus globalement favoriser un meilleur état de santé.
Les effets du massage ont été démontrés dans de très nombreuses études. De sorte qu’aujourd’hui, le massage est une solution thérapeutique pour les masseurs-kinésithérapeutes qui cherchent au quotidien à soulager leurs patients.
Dans la littérature, les effets des massages sur la circulation attestent par exemple d’une augmentation de la circulation veineuse mais aussi lymphatique, ce qui par conséquent diminue l’œdème éventuel(3,4,5).
Le massage augmenterait le seuil douloureux(6) et favoriserait une élimination plus rapide des médiateurs de l’inflammation permettant une diminution plus rapide de la douleur(5).
Le massage a un effet certain sur la peau et notamment sur le renouvellement de l’épiderme. En permettant un assouplissement de la peau et une diminution des adhérences cutanées, il permet d’augmenter la mobilité tissulaire et de diminuer les adhérences cicatricielles(7,8).
L’effet relaxant du massage est très souvent mis en avant par les patients. Dans la littérature, il ressort que le massage permet une diminution de l’anxiété, des tensions et du stress(6). Une diminution du taux de cortisol, souvent surnommé « l’hormone du stress » et du rythme cardiaque est régulièrement soulignée.
En France, seuls les masseurs-kinésithérapeutes sont autorisés à pratiquer le massage. Ils peuvent donc accompagner au quotidien leurs patients et les aider à lutter contre différents maux grâce au massage.
Il est démontré que le massage améliore la capacité à lutter contre la maladie et renforce l’immunité – le rôle des masseurs-kinésithérapeutes formés à ces techniques est donc essentiel !
La marque LPG® est engagée auprès des masseurs-kinésithérapeutes pour mener d’autres études cliniques sur les effets du massage et notamment sur les différentes techniques qui peuvent être utilisées pour l’optimiser.
LPG® vise à objectiver les résultats obtenus avec ses technologies et tient à accompagner les professionnels de santé avec des protocoles reproductibles et dont les résultats sont attestés par des patients et des masseurs-kinésithérapeutes référents.
Le massage demeure une technique de choix du masseur-kinésithérapeute. Il présente des résultats cliniques qui ne cessent d’être démontrés. On obtient les meilleurs résultats avec les massages manuels experts complémentés par l’Endermologie. Le Massage est indissociable d’une prise en charge globale et adaptée à chaque patient.
1 - Hausswirth C et Mujika I. Recovery for performance in Sport. Human Kinetics, 2013
2 - Nazari F et al. The effet of massage therapy on occupational stress of Intensive Care Unit nurses. Iran J Nurs Midwifery Res. 2015;20(4):508-15
3 - Dryden T et Moyer C.A. Massage therapy: integrating research and practice – Human Kinetics publ. (editeur), 2012, p.15-28.
4 - PrenticeW.E. Therapeutic modalities in rehabilitation – 4th edition – 2011, chapitre 16 Therapeutic massage, p. 545-571.
5 - Holey E., Cook E. Evidence Based – Therapeutic massage: a practical guide for therapists.Third edition, Elsevier, 2011, p.271.
6 - Prentice WE. Therapeutic modalities in rehabilitation. 4th edition. 2011, chapitre 16 therapuetic massage, p. 545-571.
7 - Hollis M et Jones E. Massage for therapists: a guide to soft tissue therapy – Chichester: Wiler blackwell, 2009, chapitre 3 p.23-39.
8 - Dryden T et Moyer C.A. Massage therapy : integrating research and practice – Human Kinetics publ. (editeur), 2012, p.15-28.