Selon la définition du VIDAL, la lipodystrophie est une anomalie du métabolisme et de la répartition des graisses dans le corps.
On signale deux formes de lipodystrophie :
Une lipodystrophie peut survenir à la suite de certains traitements médicamenteux : traitement du V.I.H., traitement du diabète et traitement de la sclérose en plaques (S.E.P.).
Le syndrome de lipodystrophie a été décrit la première fois il y a dix ans comme complication des trithérapies antirétrovirales. Sa prévalence est de 20 à 50 % chez les personnes exposées à ces trithérapies mais son incidence tend à diminuer avec l’arrivée sur le marché de nouvelles molécules.
La modification de répartition des graisses concerne en particulier le visage, les membres, les fesses (lipoatrophies) mais aussi le ventre, la nuque et le cou (lipohypertrophies). La lipodystrophie est un facteur important d’interruption du traitement (Calmy 2008).
Malheureusement, lorsque les lipodystrophies sont installées chez une personne, il est très difficile de les faire régresser : le recours à l’activité physique, à une alimentation équilibrée et l’arrêt des traitements en cause permettent des améliorations, mais celles-ci peuvent demeurer minimes. Le recours à la chirurgie esthétique est envisageable pour les cas les plus sévères (Calmy 2008).
98 % DES PATIENTS SONT SATISFAITS VOIRE TRÈS SATISFAITS DU TRAITEMENT ENDERMOLOGIE® MÉDICAL.
La lipodystrophie représente une des complications cutanées liées à l’insulinothérapie.
Chez les patients diabétiques, les lipohypertrophies sont principalement causées par l’effet anabolique de l’insuline favorisant la synthèse lipidique et protéique alors que les lipoatrophies sont considérées comme une réaction allergique locale beaucoup plus rare.
Une lipohypertrophie diabétique ressemble à une cellulite hypertrophique (Radermecher 2007).
Près des deux tiers (64 %) des consommateurs d’insuline développent une lipohypertrophie aux endroits d’injections répétées (Blanco 2013). Par ailleurs, l’injection d’insuline dans les zones présentant des lipodystrophies peut causer des variations et des perturbations dans l’absorption de l’insuline, provoquant des troubles au niveau des glycémies, ce qui conduit à un déséquilibre du diabète. La gêne est donc à la fois esthétique et fonctionnelle (douleur, diminution de l’efficacité du traitement par insuline, hématomes, œdèmes).
Les lipodystrophies sont également décrites comme effet secondaire d’injections quotidiennes d’acétate de glatiramere, un traitement de la sclérose en plaques. Elles concernent entre 45 et 64 % des patients. Il n’existe pas de consensus pour le traitement de cette réaction cutanée qui est un point de discussion fréquent entre neurologues et dermatologues (Lebrun 2011).
Parallèlement, d’autres effets secondaires tels que la douleur, l’inflammation et des indurations au niveau des sites d’injection peuvent apparaitre chez 20 à 60 % des patients. Des efforts sont réalisés par le laboratoire TEVA – leader mondial des médicaments génériques et un des fabricants de la molécule – pour diminuer la fréquence des injections hebdomadaires de 7 fois/semaine à 3 fois/semaine.
Au delà de l’aspect esthétique (d’importance forte dans la société actuelle), les lipodystrophies peuvent avoir des conséquences thérapeutiques, psychologiques, affectives et sociales majeures puisqu’une personne qui ne supporte pas les transformations de son corps peut perdre son estime d’elle-même.
La technique endermologie® médical possède de nombreux atouts pour occuper une place de choix dans la prise en charge de ces effets secondaires.
Deux de ses fondements ne sont-ils pas l’amélioration du tissu adipeux et l’action défibrosante ? Cette technique s’est forgée une réputation sans faille dans le traitement de la graisse localisée et de la fibrose.
Lorsqu’une intervention chirurgicale de lipoaspiration n’est pas praticable sur un patient V.I.H. (impossibilité de faire une anesthésie générale) ou non souhaitée, endermologie® médical peut être indiquée. De même, pour les patients diabétiques et les patients S.E.P. qui développent des lipodystrophies dans tous les sites d’injections (cuisses, abdomen, flancs, fesses, bras).
Cette prise en charge para-clinique est destinée à améliorer la qualité de vie de ces différents types de patients en diminuant la gêne provoquée.
L’efficacité de la technique endermothérapie dans le traitement des lipodystrophies consécutives à l’injection d’acétate de glatiramère, a été décrite dans 5 articles scientifiques (cf. références bibliographiques).
Le dernier article en date représente la plus large expérience disponible démontrant les bénéfices de la technique endermologie® médical (12 séances) dans la réduction/disparition des indurations et dans l’amélioration des lipodystrophies chez des patients recevant un traitement S.E.P. sur le long terme.
L’évaluation concerne 70 patients S.E.P. (âge moyen 42,7 ans ; 95,7 % de femmes ; durée moyenne de la S.E.P. 9,2 ans ; durée moyenne du traitement avec A.G. 46,7 mois).
50 patients montraient des indurations et 58 patients une lipodystrophie.
Après 12 séances :
Même si les mécanismes impliqués dans les améliorations observées ne sont pas complètement élucidés, une restructuration du tissu cutané et sous-cutané est fortement évoquée.
La technique endermologie® médical démontre son efficacité dans le traitement de cette complication chez les patients atteints de S.E.P. Les patients V.I.H. et diabétiques confrontés à ce problème peuvent également bénéficier de cette prise en charge, sous contrôle médical bien sûr.
SOURCES :