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Suis-je prêt(e) pour introduire des actes hors nomenclature dans mon activité ?

Rédigé par Tom Richert | 17 nov. 2021 06:30:00

Le kinésithérapeute peut prendre en charge ses patients sans prescription médicale. Choisir de proposer des actes hors nomenclature peut s’avérer délicat vis-à-vis de la patientèle mais pourtant essentiel pour maintenir une activité équilibrée entre prise en charge thérapeutique de qualité et rentabilité du cabinet. 

Découvrez dans cet article les 7 questions à vous poser pour savoir si vous êtes prêt(e) à introduire des actes hors nomenclature dans votre activité !

 

  1. Pourquoi faut-il facturer certains actes aux patients ?
  2. Vos patients vont-ils accepter cette facturation ?
  3. Quels sont les types de soins que je peux proposer ?
  4. Cela m'oblige-t-il à me spécialiser ?
  5. Est-ce que je ne trahis pas ma vocation de soignant en "faisant de l'argent" ?
  6. Comment commencer sans prendre de risque ?
  7. Qu'est-ce que cela m'apporte dans ma pratique au quotidien en tant que MK ?

 

1. Pourquoi faut-il facturer certains actes aux patients ?

Certains actes comme l’endermologie pour les femmes ayant subi un cancer du sein sont trop peu reconnus et peuvent faire l’objet de séances hors nomenclature. Le Cellu M6® permet d’optimiser les soins tissulaires, Le Huber 360® peut venir en complément de la rééducation afin de rééquilibrer la rémunération au vu de la prise en charge spécifique nécessaire.

 

 

2. Vos patients vont-ils accepter cette facturation ?

L’idée est de proposer une prise en charge individualisée. Avec un bilan précis, Huber 360® offre un état des lieux ouvrant sur une discussion avec le patient. Dès lors, l’idée d’un programme de soins parfaitement adapté au patient - en proposant cette technologie de façon très claire, pour répondre à des problématiques précises et individuelles.

La facturation n’est plus un problème dès lorsque le patient considère ces soins comme un complément à la suite de la thérapie, pour son bien-être et sa condition physique.

 

 

3. Quels sont les types de soins que je peux proposer ?

Il peut s’agir de :

  • complément à la rééducation,
  • de réathlétisation,
  • de séances liées à la perte de poids,
  • de lutte contre le vieillissement
  • ou de fitness
Tout ce dont la patient a encore besoin une fois que la prise en charge thérapeutique est terminée.

 

 

4. Cela m'oblige-t-il à me spécialiser ?

Non, car Huber 360® intègre déjà de très nombreux protocoles établis par des kinésithérapeutes référents dont les résultats sont démontrés par des études cliniques.

Ainsi, en suivant les formations LPG® et en s’appuyant sur les experts travaillant avec la marque, il est possible de se former à de nouvelles prises en charge spécifiques tout en gardant un profil de cabinet généraliste. 

 

 

5. Est-ce que je ne trahis pas ma vocation de soignant en "faisant de l'argent" ?

Cela peut paraître surprenant, mais c’est grâce aux soins hors nomenclature que le kinésithérapeute peut garder une qualité de soins thérapeutiques.

Dans le contexte actuel du métier de masseur-kinésithérapeute, soulager la pression financière permet de maintenir une prise en charge adéquate de chaque patient et de justement préserver sa vocation de soignant.

En partant d’un bilan global, le kinésithérapeute peut exercer ses compétences thérapeutiques et proposer ensuite un programme de suivi sport santé et bien-être au patient. Les technologies LPG® sont des outils parfaitement adaptés à ce profil d’activité. Ils accompagnent le patient lors de la prise en charge thérapeutique mais aussi pour la suite et permettent au masseur-kinésithérapeute d’exploiter tous les aspects de son décret de compétences.

 

 

6. Comment commencer sans prendre de risque ?

L’idéal est d’en parler avec d’autres professionnels équipés ! Chez LPG®, il est possible de demander de discuter avec des confrères équipés, découvrir les technologies, les tester et ainsi envisager les possibilités pour son propre cabinet.

 

 

7. Qu'est-ce que cela m'apporte dans ma pratique au quotidien en tant que MK ?

  • Varier les soins
  • S’appuyer sur une marque qui vous accompagne à l’année pour vous former,
  • Participer à la conception de nouveaux protocoles
  • Collaborer avec d’autres professionnels de santé
Il s'agit d'éléments clés pour briser la monotonie liée à une surcharge de travail dans le cadre strict des soins conventionnés.

 

 

Le kinésithérapeute est parfaitement compétent pour proposer des services de sport santé ou bien-être. Il peut, grâce au bilan, assurer la transition lorsque la thérapie se termine.  De plus en plus de patients n’hésitent pas à s’adresser à un masseur-kinésithérapeute pour des soins hors nomenclature.

Aujourd’hui des centaines de cabinets équipés ont adopté ce fonctionnement. La satisfaction de leurs patients reste la meilleure preuve de la cohérence de ce modèle et leur meilleure publicité.