Quel est le rôle du masseur-kinésithérapeute après une intervention chirurgicale ? Christian Gagnière, Directeur Médical et Scientifique LPG®, ainsi que Nathalie Paradis, Masseur-kinésithérapeute et Ostéopathe, équipée de dispositifs LPG® apportent les éléments de réponse dans cet article.
La rééducation est l’étape primordiale avant d’amorcer le retour à la vie normale : tout le travail du masseur-kinésithérapeute sera de réaliser des bilans, des tests, des exercices et des soins qui permettront au patient de retrouver le mouvement. Il y a des interventions dites curatives, mais aussi les interventions esthétiques qui contribuent au bien-être des patients.
« Quand une personne arrive suite à une blessure, par exemple, elle a besoin d’un traitement de rééducation. Mais ce patient, comme le thérapeute, peut être limités par une cicatrice. C’est alors qu’on glisse vers une approche complémentaire thérapeutique / esthétique », explique Nathalie Paradis.
Par exemple : après une intervention de chirurgie, où qu’elle soit, il faut masser la peau pour éviter les fibroses et les adhérences qui gênent la fonctionnalité de l’organe, ou de l’articulation en regard. Résultat : la peau retrouve sa souplesse, la personne récupère de la mobilité, et ainsi améliore sa posture générale.
« Concernant la chirurgie du genou, la peau, par ses rétractions, peut limiter le mouvement articulaire. En massant la zone opérée pendant 10 minutes, on libère les adhérences tissulaires sous-jacentes et le patient récupère des degrés de flexion du genou. Il peut retrouver ses capacités physiques et ainsi sa vie d’avant » explique Nathalie Paradis.
Idem pour l’épaule : « En libérant l’omoplate de ses tensions et des adhérences de la cicatrice, c’est le bras, mais aussi le dos et la nuque qui vont retrouver une mobilité., La ou la main peut faire mal car elle pince pour soulever et décoller l’adhérence », conseille Nathalie Paradis, «. Le dispositif ALLIANCE® de LPG® respecte la peau et libère l’articulaire sans douleur pour le patient grâce à son rouleau et ses clapets ».
Une fois le mouvement et la fonction retrouvés, cela ne veut pas toujours dire « retour à la vie normale » pour le patient. En effet, certaines séquelles sont moins visibles, mais patentes pour le patient : cicatrice, difficulté à reprendre un certain type de vie ou une activité sportive... C'est à partir de ce moment-là que le masseur-kinésithérapeute peut présenter des soins complémentaires qui sortent de la rééducation fonctionnelle et s'orientent plutôt sur des soins parfois non-conventionnés.
Il existe la technologie endermologie® de LPG® qui est très intéressante pour travailler des cicatrices post-opératoires. Cette technologie va aussi bien agir sur le visage que sur le corps, avec profondeur et douceur pour ne pas faire mal. On peut également traiter des zones sujettes à la rétention d’eau, à des problèmes circulatoires liquidiens… Le masseur-kinésithérapeute peut traiter toutes sortes de problématiques.
Nathalie Paradis ajoute : « En tant que masseur-kinésithérapeute, mon travail est de suivre un traitement pour libérer l’articulaire. Mais quand il s’agit d’embellir une zone de peau congestionnées, adipeuse séquelle de la chirurgie, ou de lancer un programme d’amincissement suite à a prise de poids pendant la chirurgie on se retrouve en esthétique médicale. Je lui propose alors des soins endermologie® pour continuer le traitement et avoir une approche plus holistique. À nous de définir nos frontières. On peut proposer aussi un programme Endermologie de remise en forme et détoxification après la fatigue des traitements médicaux et chirurgicaux. On est alors de nouveau en esthétique médicale.»
« Après avoir retrouvé la fonction de ses membres et de sa mobilité, on remarque que l’étape suivante pour le patient est de viser la performance pour atteindre un maximum de résultat. Le patient devient client avec ses nouvelles attentes » remarque Christian Gagnière. « Avec l’équipement LPG®, on entretient et accompagne la personne pour maximiser les effets » explique Nathalie Paradis. « Par exemple, un patient qui vient après une fracture, aura peut-être envie de se remettre en forme avec l’objectif d’une reprise d'un sport plaisir (ski, football, équitation...) alors là, on peut aussi l’accompagner avec le dispositif HUBER 360® pour travailler l’équilibre, la posture etc. »
Le masseur-kinésithérapeute prend en compte l'ensemble de la personne et non pas seulement le corps pour une remise en forme globale : santé, bien-être physique, bien-être mental, accès à un retour vers son « corps » d'avant la chirurgie… tout cela s’englobe dans une approche intégrative de guérison holistique.
« Avec cette approche intégrative, on prend la personne dans son intégrité. On veut comprendre et traiter toute la personne : son histoire, ses besoins et ses objectifs » explique Christian Gagnière.
L’accès à ces soins est important pour le patient-client qui vient dans une logique de remise en forme globale : « Il faut être capable de répondre à ses attentes. En s’équipant des bons outils complémentaires à notre expertise de masseur-kinésithérapeute, on est en mesure de l’accompagner au mieux, aussi bien pour des problématiques thérapeutiques qu’esthétiques avec les technologies LPG » conseille Nathalie Paradis.
C’est également important pour le masseur-kinésithérapeute car cela permet de diversifier son travail, d’attirer une clientèle différente. C’est aussi une façon de partager le temps entre soins remboursés et hors-nomenclature : en effet, plus de 40 % des masseurs-kinésithérapeutes se disent pas ou peu satisfaits de leurs conditions de travail, et ce en partie à cause des conditions financières jugées inadaptées. Tout comme Julien Bendavid, masseur-kinésithérapeute à Clichy (92), les masseurs-kinésithérapeutes sont de plus en plus nombreux à baser l'essentiel de leur activité sur l'esthétique, en parallèle avec le thérapeutique. C’est désormais tout à fait accepté et normal d’intégrer les approches et les soins complémentaires.
Et comme le dit Nathalie Paradis « Cela répond de nos jours à la demande de la patientèle, a l’évolution des attentes du patient-client. »
Ainsi, en combinant les deux approches – esthétique et médicale – le masseur-kinésithérapeute va multiplier les chances de prendre en charge des patients de façon optimale. Outre le traitement en lui-même, il lui permet de retrouver son corps, se réapproprier son corps et de redonner la confiance. L’esthétique n’est pas que superficiel et a tout autant d’intérêt que le thérapeutique : voilà le message important à retenir !