La qualité de vie au travail est un sujet essentiel, notamment pour les masseurs-kinésithérapeutes qui sont des professionnels de santé très sollicités et très impliqués. Cette question s’est avérée d’autant plus importante lors de la récente pandémie de Covid-19. Comment prendre plaisir à exercer, parvenir à maintenir un bon équilibre entre vie professionnelle intense et vie personnelle, acquérir de nouvelles compétences sans avoir perpétuellement l’impression de courir après le temps ? 

La qualité de vie au travail des kinésithérapeutes

Plus de 4 kinésithérapeutes sur 10 se disent peu ou pas satisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, selon les résultats de l’étude exclusive menée par Doctolib sur la qualité de vie au travail (QVT) des kinés. En effet, les kinésithérapeutes sont des professionnels extrêmement sollicités et très investis physiquement, qui souffrent trop souvent de devoir refuser des patients, qui se doivent d’être d’une forme olympique pour tout assumer.

Ils s’accordent peu de pauses et négligent souvent leur équilibre personnel, ce qui peut nuire à leur réussite et à leur épanouissement tant professionnel que personnel. 

La "qualité de vie au travail" peut sembler difficile à définir et se rapproche d'une notion de "bien-être" au travail. Pour atteindre cet objectif ou s'en approcher, il s’agit de mettre en œuvre toutes les actions qui permettent de concilier amélioration des conditions de travail et augmentation de notre efficacité au quotidien.

Qualité du travail du kinésithérapeute : travail physique  

Les défis du kinésithérapeute

Aujourd’hui, les sources d’insatisfaction des kinésithérapeutes sont principalement les conditions financières de l’exercice, la reconnaissance, et l’équilibre vie privée et vie professionnelle.

Pour bien gagner sa vie en libéral, il faut faire de très nombreuses heures, notamment quand le kinésithérapeute a une activité conventionnée.

La reconnaissance, quant à elle, est parfois nulle de la part de certains patients (qui n’honorent pas leurs rendez-vous ou ne viennent plus du jour au lendemain par exemple sans avoir pris le soin de régler leurs séances).

Pour l’équilibre personnel, c’est un défi ! La profession de kinésithérapeute engendre en effet énormément de travail, des contacts avec d’autres professionnels et avec des patients toujours plus nombreux (mails, téléphone), un manque de temps pour se former, des contraintes et des démarches administratives indispensables à effectuer … 

 

Comment améliorer le cadre de travail du masseur-kinésithérapeute ?

Fort de ce constat, il est intéressant de noter qu’il existe des pistes d’amélioration comme :

  • Le travail en groupe permettant de créer une atmosphère positive et partager les contraintes administratives 
  • L’acquisition de nouvelles compétences et d’une nouvelle patientèle pour ne pas glisser vers la routine et maintenir le plaisir d’exercer
  • La mise en place d’un agenda plus léger en mixant soins remboursés ou non remboursés permettant de maintenir son niveau de vie tout en limitant l’amplitude horaire des journées.

 

La santé de vos patients avant-tout

Autant d’éléments qui viennent nourrir le principal moteur des kinésithérapeutes : la satisfaction des patients bien soignés et le plaisir d’exercer.

Cette flamme peut être entretenue pour certains en se réinventant, pour d’autres en progressant, en se diversifiant et en suivant par exemple des formations à distance ou en présentiel, qui permettent de réfléchir à la mise en place d’actes hors convention, non remboursés.

N’oublions pas que selon le décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004 « La masso-kinésithérapie consiste en des actes qui ont pour but de prévenir les altérations des capacités fonctionnelles, concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, d’agir dans un but thérapeutique. »

 


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