Avant tout traitement, le masseur-kinésithérapeute doit établir un diagnostic. À partir de ce bilan, il pourra déterminer quels soins pratiquer et aura une base d’évaluation tout au long de la prise en charge du patient. L’idée est en effet de pouvoir réévaluer le patient autant de fois que nécessaire pour surveiller les progrès et détecter les éventuelles stagnations ou régression. Ce bilan est donc un outil essentiel à la fois pour le masseur-kinésithérapeute et pour les médecins prescripteurs.
Le BDK en détails
Le BDK désigne le Bilan Diagnostic Kinésithérapique. Il établit le diagnostic du patient, rapporte et mesure les évolutions des symptômes et permet de faire la liaison avec le médecin qui a prescrit ces soins.
Le Décret n°96-879 du 8 octobre 1996 a rendu obligatoire le BDK. Il préconise de réaliser trois bilans au cours du traitement du patient : avant, pendant et après les soins. Les documents liés au bilan initial doivent pouvoir être contrôlés. Le médecin prescripteur, après avoir lu les BDK, peut intervenir pendant le processus de soin et demander un changement de protocole ou son interruption.
Quelles évaluations ?
Le masseur-kinésithérapeute se focalise par exemple sur les transferts, la marche, l’adaptation à l’effort, la force musculaire, les amplitudes articulaires (flessum de hanche ou de genou, équin de cheville) ou la douleur. Il a à sa disposition, avec Huber 360® ÉVOLUTION, différents tests fonctionnels pour évaluer, adapter au mieux son programme et suivre l’évolution de chaque patient.
- Le test de stabilité pour évaluer la capacité du patient à s’équilibrer en position statique érigée et identifier une éventuelle compensation ;
- Le test unipodal pour détecter les éventuels déséquilibres et mesurer le risque de chute ;
- Le test de marche pour objectiver la stabilité dynamique du patient ;
- Le test de limite de stabilité pour évaluer la surface au sol sur laquelle le patient peut évoluer en toute sécurité ;
- Le test de restriction de mobilité pour évaluer la réponse aux contraintes mécaniques ;
- Le test de force pour connaître la capacité du patient à produire une force en poussée et en tirée, tout en restant stable sur ses appuis ;
- Le test de coordination qui permet de quantifier globalement la capacité de chaque patient à gérer plusieurs taches en même temps.
Bilan et Huber 360 ®
Réaliser un bilan fonctionnel sur Huber 360® ne prend que 15 minutes ! En outre, la plateforme permet, dès ce bilan, d’impliquer le patient dans son parcours de soin et de lui expliquer et lui faire ressentir les bienfaits. Enfin grâce au bilan réalisé avec Huber 360®, la communication avec les prescripteurs est facilitée : le bilan et les rapports de suivi peuvent être transmis aisément et permettent de quantifier scientifiquement les effets de la rééducation au cabinet. Ce bilan de 15 minutes permet d’utiliser le reste de la séance pour proposer des exercices adaptés.
Quels bilans sur Huber 360® ?
Il est possible de réaliser des bilans thérapeutes complets avec explication des 7 tests, progression des exercices, questionnaire et anamnèse. Ce bilan est essentiel à la prise en charge des patients sportifs, des douleurs chroniques comme les douleurs du dos, des pertes d’équilibre des patients âgés ou au post-partum par exemple.
En parallèle, il est possible de réaliser un bilan patient simplifié avec scores en couleur et historique des bilans. Ce bilan patient est un outil de motivation et d’adhésion au protocole de prise en charge.
Comment proposer ce bilan ?
Il s’agit d’inclure le patient dans le protocole de soin en lui expliquant qu’un bilan précis est déterminant pour définir un protocole sur mesure. En amont, le patient doit être impliqué dans l’analyse, élément clé pour mieux interpréter les résultats de chacun des tests.
Un point essentiel pour que le patient adhère est également de lui permettre de recevoir lui-aussi son bilan et ses futurs rapports : pouvoir constater les évolutions est indéniablement un point clé pour que les patients soient de plus en plus motivés et rigoureux. |
Le bilan est un outil quotidien pour le masseur-kinésithérapeute. Il permet de comparer les résultats d’un patient par rapport à un résultat idéal. Les évaluations régulières tout au long de la prise en charge permettent d’objectiver les résultats obtenus et de s’assurer de l’efficience de la prise en charge au cabinet.