Au début d’une prise en charge avec un nouveau patient, le masseur-kinésithérapeute doit passer par l’étape du bilan. Il est essentiel de le réaliser car il permet d’évaluer la condition physique du patient, de comprendre pourquoi il vient et où il a mal afin d’adopter une approche thérapeutique éclairée. Le masseur-kinésithérapeute pourra ainsi avoir une meilleure vision et construire son plan de rééducation. Quelles sont les étapes du bilan ? Comment le réussir et l’optimiser ? Éléments de réponse avec Éric Hombourger, masseur-kinésithérapeute.
Pour aborder le démarrage du traitement de façon la plus optimale, le masseur-kinésithérapeute va procéder à un bilan. La première partie consiste en un interrogatoire très précis du patient : « Je veux comprendre qui est cette personne, quel est son mode de vie, où elle a mal précisément, depuis quand et comment s’est arrivé, ainsi que ses objectifs pour l’après traitement » explique Éric Hombourger. « Ensuite, on procède à un bilan visuel, un bilan palpatoire, un bilan articulaire, puis musculo-tendineux ». L’objectif est de rechercher des problèmes et douleurs. « Notre expertise de masseur-kinésithérapeute va nous permettre de poser un diagnostic de son état et poser le traitement adapté qui va résoudre le problème ».
Le masseur-kinésithérapeute dispose de pléthore de techniques, compétences et connaissances qui lui permettent de procéder à de nombreux bilans variés et ainsi d’établir un diagnostic, de comprendre une pathologie et de construire un traitement pertinent.
« Il y a des bilans où l’on enchaîne une posture, une position, un exercice et un résultat. On les quantifie sous formes de chiffres et de données précises : degrés, force ou bien amplitude articulaire » explique Éric Hombourger.
D’autres bilans font état de la peau, des tissus de l'état circulatoire, d’une fibrose, d’un hématome, d’une cicatrice ou de tension musculaire par exemple : un appareil comme le CELLU M6® permet de gérer toutes ces problématiques. « Mais finalement, le vrai bilan du CELLU M6® se fait grâce à l’expertise du masseur-kinésithérapeute, car l’appareil n’a pas d’yeux. C’est le masseur-kinésithérapeute qui va constater le problème et qui saura conseiller quelles sont les approches et les soins à privilégier »
La technologie CELLU M6® a des protocoles de soins mais, à part être doté de l'endermoscan® pour la partie esthétique, il ne présente pas de données aussi précises que HUBER 360® qui propose des programmes que le masseur-kinésithérapeute peut adapter à son patient et personnaliser complètement le bilan puis le traitement.
L’objectif du masseur-kinésithérapeute est de prendre en charge des patients qui souffrent pour les amener à un retour en forme. Et c’est durant le premier bilan, grâce à ses compétences, son expérience et les bons outils, qu’il pourra se faire une idée de l’accompagnement qu’il devra mettre en place.