Des traitements médicamenteux sont utilisés pour réduire la fréquence des poussées et ralentir la progression de la sclérose en plaques. Ils doivent être prescrits précocement, choisis en fonction de la forme de la maladie et activement surveillés. 

La kinésithérapie reste un soutien majeur à l’utilisation de ces traitements. Différentes techniques de rééducation ont démontré leur efficacité pour améliorer la fatigue - notamment par une activité physique adaptée réalisée avec des kinésithérapeutes ou des APA, mais aussi pour améliorer la spasticité (raideur) et les troubles cognitifs.


Des structures spécifiques

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie qui comporte de nombreux aspects impliquant une coopération entre de nombreux soignants. 

En France, l'organisation de la prise en charge des patients atteints de SEP a évolué ces 10 dernières années avec le développement de structures spécifiques, comme les réseaux régionaux et les centres experts. Leurs objectifs sont d'aider à améliorer les soins et la qualité de vie des patients atteints de SEP. De multiples domaines sont concernés, allant du diagnostic de la SEP au traitement, en passant par la réadaptation et l'impact psychologique et social de la maladie. Ainsi, un plan de soins personnalisés est mis en place pour chaque patient atteint de SEP sous la direction de professionnels de la santé.

Dans le cadre du plan national « maladies neuro-dégénératives », 30 centres de ressources et de compétences de la Sclérose en plaques (CRC- SEP) (https://sfsep.org/crc-sep/) ont été créés depuis 2016. Ces centres, répartis sur l’ensemble du territoire, ont une mission de soin auprès des patients SEP et une mission d’enseignement auprès des personnels soignants. Ils regroupent plusieurs compétences : neurologues libéraux et hospitaliers, médecins rééducateurs, infirmières, kinésithérapeutes et orthophonistes.

 

Prise en charge de la sclérose en plaques en établissement SSR avec Huber 360® Evolution :

 

 

Rôle des kinésithérapeutes libéraux 

Les kinésithérapeutes libéraux ont également un rôle important à jouer dans la prise en charge pour prendre le relai après un séjour dans ces centres. 

Ils peuvent être kinésithérapeutes de proximité, pas forcément spécialisés, mais souhaitant suivre leurs patients qu’ils connaissent depuis longtemps. 

Ou bien kinésithérapeutes spécialisés en neurologie, dont la SEP.

L’important est d’avoir une certaine expertise de la maladie, de son étiologie et de son mode d’évolution. La connaissance du patient est aussi primordiale, car la maladie évolue de façon très variable en fonction de chaque cas. 

Connaitre son patient et s’appuyer sur un bon bilan permettent d’élaborer un projet pertinent par rapport à son mode de vie et à ses souhaits.

 

Prise en charge Sclérose en plaques SEP UGECAM

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