Toutes les pathologies du rachis ne nécessitent pas une intervention chirurgicale, bien heureusement. Mais lorsque c’est le cas, il est important que le masseur-kinésithérapeute et le chirurgien collaborent pour améliorer la prise en charge du patient avant, pendant et après l’intervention.

Voici le parcours patient idéal selon le Dr Thibault Portella.

Les patients qui arrivent en consultation auprès du Dr Thibault Portella, sont adressés par leur médecin traitant, leur rhumatologue, leur rééducateur et parfois par leur masseur-kinésithérapeute, lorsque la prise en charge rééducative ne suffit pas à faire passer les douleurs ou les gênes ressenties par le patient. 

 

Les MKDE : le maillon indispensable en amont de la consultation et de la prise en charge chirurgicale

Les MKDE sont bien souvent la deuxième étape d’une prise en charge classique, après le médecin traitant ayant prescrit les séances. Avant toute consultation et prise en charge chirurgicale avec le Dr Portella, le patient passe donc entre les mains et sous les yeux des masseurs-kinésithérapeutes. En principe, les patients passent un mois ou une dizaine de séances avec le masseur-kinésithérapeute avant d’être orientés vers nous les neurochirurgiens.” nous explique Dr Portella.

Lorsque les séances de kiné ne suffisent pas à atténuer ou réduire les douleurs, le patient est alors adressé au Dr Portella. Un bilan est réalisé avec le patient pour évaluer ses douleurs, sa gêne au quotidien, ses attentes, analyser l’imagerie et faire le point sur la prise en charge déjà réalisée par le MKDE en amont.

 

Consolider et partager les informations entre les différents praticiens pour une prise en charge globale

Lors de cette consultation, le Dr Portella explique “On examine le patient, les imageries, les comptes-rendus de prise en charge kiné, et on essaye de lui faire comprendre d’où vient son problème (discopathie, hernie…). On lui explique si c’est bien cette pathologie qui lui cause ses soucis ou non. C’est à partir de ce bilan global que l’on décide de proposer ou non une prise en charge chirurgicale.”  

Selon le Dr Portella, une consultation permet de donner certaines informations aux patients, mais il souhaiterait pourvoir les éduquer davantage sur leur pathologie et le processus relativement long qui les attend pour atteindre leurs objectifs. Durant cette consultation, il fait prendre conscience aux patients que l’intervention chirurgicale seule n’apportera pas les résultats espérés, et que leur investissement en amont et en aval sera déterminant. 

 

La prise en charge par le MKDE : aussi importante en amont qu’en aval de l’intervention

“Il est important que le patient comprenne à ce moment-là que le geste chirurgical ne sera là que pour « libérer le nerf » ou traiter l’origine de la douleur mais que pour le  reste de sa prise en charge, ce sera à lui d’en être l’acteur avec le kiné”.

Selon lui, la prise en charge optimale de kinésithérapie lors d’une chirurgie du rachis débute 1 mois avant l’intervention et se termine 2 à 3 mois plus tard avec en tout une trentaine de séances. Le masseur-kinésithérapeute a donc un rôle extrêmement important dans la réassurance du patient, la mobilisation des parties du corps qui seront sollicitées lors de l’intervention, l’appropriation des futurs exercices, la réponse aux questions diverses…

 

Chirurgien / MKDE : Travailler de concert et comprendre l’impact des actions de chacun

Pour illustrer la volonté du Dr Portella de mieux collaborer avec les masseurs-kinésithérapeutes, il nous explique : “Je vais jusqu’à faire venir certains kinés au bloc opératoire pour qu’ils comprennent ce que l’ont fait sur leurs patients et qu’ils adaptent mieux leurs actions après.”

Aller dans ce degré d’implication et de compréhension permet de savoir précisément ce qui a été fait ou ce qui va être fait chirurgicalement pour apporter des réponses pertinentes aux questions des patients. 


Le Dr Thibault Portella s’implique fortement auprès des masseurs-kinésithérapeutes implantés sur son secteur géographique en s’appuyant notamment sur le réseau local LPG®. Il est notamment à l’origine de la création d’un “Passeport patient” dédié aux interventions chirurgicales du rachis. Ce document assure une véritable liaison entre le chirurgien et le kiné grâce à un suivi des différentes phases de rééducation pré et postopératoires.

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